Traduction : une affaire mouillée comme disent les Russes ou une affaire qui pue ; c’est l’affaire de l’empoisonnement de Sergueï Skripal et de sa fille, le 04 mars 2018, à Salisbury. La date et le lieu sont importants pour la suite de cet article. Il m’a été difficile dans mes recherches de comprendre les faits qui ne sont pas encore tous expliqués. J’ai lu beaucoup et beaucoup de choses écrites relèvent de l’amateurisme même dans des journaux de renom. Un journaliste qui n’a pas fait son boulot affirme que c’est le SMERSH (littéralement mort aux espions) qui est l’auteur de la tentative de l’assassinat. Ce service crée dans l’Ex-Urss pour éliminer les espions et les dissidents pendant la guerre contre l’Allemagne, mais après 1946, ce service est dissous.
Sergueï Skripal est un ancien espion russe du G.R.U. retourné par Londres et transfuge entre les USA et la Russie et qui a passé, suite à sa condamnation par les Russes plus de cinq ans en prison. Il est à Londres depuis 2010. Espion d’un jour espion toujours ; pourtant Skripal, portant les doubles nationalités russe et Anglaise, n’était plus actif dans le monde de l’espionnage.
Le poison employé, le « Novitchok » du programme « Foliant » a été créé en Russie et c’est pourquoi d’emblée les soupçons se sont tournés vers la Russie. Curieusement celui qui a dévoilé l’existence du Novitchok est un chimiste russe vivant aux USA depuis 1990 après son procès pour trahison, et qui affirme que seule la Russie pourrait avoir utilisé ce poison. La Russie qui a ratifié, en 1997, la convention sur l’interdiction des armes chimiques et leur destruction ne nie pas que des dérivées de la formule de ce poison n’ont pas été fabriquées. Mais, ce qui est incroyable, c’est que la formule du Novitchok a été publiée, en 2008, dans un livre que l’on peut acheter sur Amazon. (Voir à la fin de l’article).
Plus étrange encore c’est que les autorités britanniques ont affirmé que ce poison était le Novitchok. ; Peut-être qu’elle a entre les mains un échantillon ? That’s the question ! Et pourquoi Londres a refusé la proposition de Moscou avec le concours de l’organisation pour l’interdiction des armes chimiques ( O.I.A.C.) de pour comprendre la tentative de meurtre, car à ce jour, novembre 2019, Sergueï Krispal et sa fille sont en vie. À l’époque Theresa May refuse de communiquer les éléments de l’enquête aux autorités russe. Et les enquêteurs l’O.I.A.C. qui est la procédure normale en cas d’attaque chimique arrivent 17 jours après l’attentat.
Beaucoup de zones d’ombre sont présentes comme le mobile ou la façon dont le poison a été administré, comme il a été publié, au restaurant, sur la poignée de porte de l’appartement, dans la voiture ; aucune de ces hypothèses n’a été prouvée. En tout cas, cela a provoqué une crise internationale, pendant laquelle des centaines de diplomates russes ont été expulsées de plusieurs pays européens et des Usa. Le mobile était peut-être là après tout, et comme disait Coluche « En Russie, il ne faut pas arroser les plantes, ça fait rouiller les micros ».
