Le club des cinq.

Stanley, Hicks, Homer, Johnson, Liszt n’ont rien à voir avec le club des cinq, mais avec le club de Cambridge. Ces cinq noms sont les noms de code des cinq espions anglais recrutés par l’ancêtre du KGB actuel, le NKVD, au début des années 1930.

Le contexte en Angleterre à cette époque après la crise de 1929 voit émerger le parti communiste. Pendant leurs études à l’université de Cambridge, ces futurs espions adhèrent à une cellule communiste crée au sein même de Cambridge. Après leurs études chacun d’entre eux conserva sa conviction communiste renforcée par la guerre contre le fascisme.

L’incroyable parcours de ces hommes les amena pour certains d’entre eux à travailler pour les services secrets britanniques du MI5 et MI6 ou pour le gouvernement aux niveaux les plus hauts via leur carrière diplomatique, au contact de nombreuses personnalités politiques de haut niveau, des principaux acteurs militaires. Des sources d’information diverses, variées qui intéressaient au plus haut point le KGB.

Liszt entre 1941 et 1942 travaillant au ministère de guerre fut probablement le premier espion à communiquer aux Russes des informations sur le projet Manhattan portant sur la construction de la bombe atomique.

Hicks après une carrière à la BBC entra au MI6 comme expert de la propagande et en devenant en même temps une taupe au sein des services secrets britanniques. Johnson embrassa une carrière militaire, il entra au MI5 alors qu’il était capitaine à la police militaire ; il apporta de précieux renseignements aux Soviétiques.

Pendant un incroyable nombre d’années ; quinze ans Stanley, de son vrai nom Kim Philby opéra sans être inquiété en donnant des informations nombreuses, importantes du MI5 à la Russie.Dans ses missions de journalistes il glana des renseignements en France, en Espagne et du fait de ses relations à rentrer au MI5. Des cinq, c’est lui qui était le plus doué doté d’un sang froid remarquable et d’une intelligence très fine. Il fut découvert à cause du projet Verona qui permit de déchiffrer des messages du KGB dévoilant le nom de Philby. Il s’enfuit en URSS ainsi que deux autres de ses compagnons. Guy Burgess alias Hicks et Mac Lean alias Homer.

Ces trois transfuges terminèrent leur course de vie avec plus ou moins de bonheur pour ceux qui le mal du pays n’était pas trop fort. Philby fut le plus honoré en Russie, à un tel point que deux ans après ses funérailles de héros après sa mort en 1990, un timbre à son effigie fut créé à son honneur.

Quant à Anthony Blunt alias Johnson travaillant dans le domaine de l’histoire et promu chevalier tomba dans la disgrâce, en 1979, quand il fût découvert dans la publication d’un article le désignant comme le quatrième espion de Cambridge.

Celui qui garda l’anonymat de son statut d’espion le plus longtemps soit pendant cinquante-quatre ans fut John Aircross alias Liszt. Pour lui aussi son rôle d’espion fut dévoilé dans le livre écrit par un agent double du KGB : le KGB dans le monde.

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